
Comment devenir donneur ?
En suivant ces étapes, vous pouvez vous inscrire sur la liste des donneurs
d’organes.
Premières greffes effectuées au Maroc

1952
Première greffe de cornée
1986
Première greffe de rein
1994
Première greffe de cœur
2012
Première greffe de moelle osseuse
2014
Première greffe de foie
2016
Première greffe osseuse


Foire aux questions
1. Le don d’organes est-il gratuit
Oui, le don d’organes est entièrement gratuit. La vente ou l’achat d’organes est
strictement interdit par les lois marocaines et internationales
2. Puis-je changer d’avis après m’être inscrit comme donneur
Oui, vous pouvez modifier votre décision à tout moment. Il vous suffit d’informer les
autorités compétentes et de retirer votre nom du registre des donneurs.
3. La famille d’un donneur peut-elle refuser le prélèvement en cas de mort cérébrale
Oui, la famille du donneur peut s’opposer au don d’organes même si une volonté
officielle ou un testament atteste que la personne souhaitait faire don de ses organes
4. Peut-on donner ses organes après une mort naturelle
Au Maroc, le don d’organes est possible uniquement après une mort cérébrale,
car les organes restent viables tant que la circulation sanguine est maintenue.
Cependant, dans certains pays, il est possible de donner certains tissus (comme
les cornées et les os) après une mort naturelle
5. Qu'est-ce que la mort cérébrale
La mort cérébrale correspond à un arrêt total et irréversible de toutes les fonctions
du cerveau, y compris du tronc cérébral. Elle est confirmée par des médecins
spécialisés et constitue un critère légal permettant le prélèvement d’organes.
6. Peut-on faire un don après 24 heures de décès
Au Maroc, le don d’organes n’est possible qu’en cas de mort cérébrale, car les
organes vitaux restent fonctionnels grâce aux appareils de réanimation. Après 24
heures du décès, le don d’organes n’est plus envisageable. Dès l’arrêt des
battements cardiaques, la transplantation devient impossible
Avis et expériences
Je m’appelle M., je viens de Casablanca et je suis mère de trois enfants. Depuis 12 ans, je
souffre d’une maladie rare appelée “maladie de Caroli”, qui provoque la formation de
nombreux calculs dans le foie et entraîne une insuffisance hépatique chronique.
La seule solution pour cette maladie est la transplantation hépatique, et je suis toujours en
attente d’une greffe.
À cause de cette maladie, je passe plus de la moitié de l’année à l’hôpital. Lors des crises,
j’ai de fortes fièvres et des douleurs intenses, ce qui nécessite une prise en charge médicale
spécifique. J’ai subi une intervention dans un hôpital en France pour retirer les calculs de
mon foie, mais les médecins m’ont prévenue que cette opération ne pouvait être réalisée
qu’une seule fois dans ma vie.
Pour l’instant, aucun membre de ma famille ne peut me faire don d’une partie de son foie.
Malgré cela, j’ai une foi inébranlable : un jour, je serai greffée et je pourrai reprendre une
vie normale, car aujourd’hui, je suis très limitée dans mes activités et je ne peux faire aucun
effort physique.
M., de Casablanca
Je m’appelle D., j’ai 19 ans. J’étais en bonne santé et je menais une vie normale jusqu’à ce
que je sois atteinte d’une hépatite aiguë sévère. Mes parents m’ont transportée en urgence
à l’hôpital, où j’ai sombré dans le coma.
À mon réveil, les médecins m’ont annoncé que j’avais atteint un stade d’insuffisance
hépatique aiguë et que mon père m’avait fait don d’une partie de son foie. J’ai ressenti à la
fois une immense joie et une profonde tristesse. Aujourd’hui, je me remets progressivement
de la greffe.
Avant ma maladie, je voulais devenir infirmière, et cette transplantation n’a fait que renforcer
ma vocation. Incha’Allah, c’est bien cette voie que je choisirai, car je pourrai comprendre les
patients et ressentir ce qu’ils traversent.