Qu'est-ce que le don d'organes ?
Le don d’organes est une procédure médicale qui consiste à transplanter un organe ou un tissu d’un donneur à un patient dont la vie est en danger ou dont la qualité de vie peut être améliorée grâce à cette greffe.
Il existe deux types principaux de don :
Le don d’un donneur vivant : Une personne peut donner certains organes, comme un rein ou une partie du foie, à condition que le don soit volontaire et ne mette pas en danger la santé du donneur.
Le don d’un donneur en état de mort cérébrale : Les organes ou tissus sont prélevés sur une personne en état de mort cérébrale, soit avec son consentement exprimé de son vivant, soit avec l’accord de sa famille après son décès.
Le don d'organes est-il légal au Maroc ?
Oui, le don d’organes est légal au Maroc et est réglementé par la loi n° 16-98 relative au prélèvement, à la transplantation et au don d’organes et de tissus humains, promulguée le 25 août 1999.
Cette loi définit les conditions et les procédures nécessaires pour le don d’organes, que ce soit :
De son vivant (par exemple, un rein ou une partie du foie).
Après une mort cérébrale (avec le consentement du défunt ou de sa famille).
Principes clés de la loi marocaine sur le don d’organes :
✔ Consentement obligatoire : Le don doit être volontaire, avec l’accord du donneur (de son vivant) ou de sa famille (en cas de décès).
✔ Gratuité : Le commerce d’organes est strictement interdit.
✔ Confidentialité : L’identité du donneur et du receveur est protégée.
Importance du don d’organes :
Sauver des vies : Patients atteints de maladies graves (insuffisance rénale, hépatique, cardiaque, etc.).
Améliorer la qualité de vie : Permettre à des malades de retrouver une vie normale.
Le Maroc encourage le don d’organes dans un cadre éthique et légal, mais la sensibilisation reste essentielle pour augmenter le nombre de donneurs.
Situation actuelle au Maroc:
Malgré les efforts déployés, le nombre de donneurs d’organes reste limité par rapport aux besoins croissants des patients. Les transplantations rénales et hépatiques figurent parmi les plus demandées, tandis que le don d’organes post-mortem nécessite encore une plus grande sensibilisation et un soutien accru de la société.
Cette démarche incarne l’esprit de solidarité et d’humanité, représentant une avancée majeure pour renforcer la santé publique et sauver des vies.